HO tu sais quoi il va pleuvoir demain ... (a) [LUCAS]

Mareelou avait autrefois eu un copain qu'elle aimait. Ou plutôt qu'elle croyait aimer jusqu'à ce qu'elle croise... mieux? Une attirance beaucoup, beaucoup plus forte du moins. Le reste avait été très vite, une rupture brève et, heureusement, sans douleur. En fait, c'était tout aussi bien maintenant. Elle était restée proche de Lucas mais il n'y avait plus de sentiments entre eux. Il avait bien changé depuis qu'ils s'étaient séparés. Un vrai Don Juan à présent! Et bien, la nature fait bien les choses. Hasard. En tout cas, la jeune femme aux cheveux ambrés se dirigeait d'un bon pas vers le théâtre de l'école. Elle ne savait pas pourquoi, elle avait juste envie de monter sur la scène, de s'asseoir au milieu, de fermer les yeux et d'imaginer son reflet dans un écran de cinéma. Hm. Agréable. Passionnant, même. C'est ce qu'elle fit, elle s'assit à terre, à même les planches parfaitement cirée de l'immense scène, regardant droit devant elle, les rangées de sièges en velours bordeaux qui s'étendait devant elle. Le théâtre était immense, impressionnant. Un bruit de pas se fit entendre sur la gauche et Mareelou se releva maladroitement - comme à son habitude - pour enfin apercevoir l'être qui était si peu discret. C'était Lucas. Son ex. Il n'avait pas changé, physiquement du moins. Ce qui avait changé c'était ce que Mareelou ressentait pour lui. Oui, ça avait profondément évolué. Elle n'était plus amoureuse de lui, point barre. Lucas avais bien encaissé leur séparation et ne semblait plus rien éprouver pour Mary - amoureusement parlant - sinon qu'une attirance sexuelle. En effet, il ne cachait pas que re coucher avec la jeune femme lui ferait plaisir. De son côté, Mareelou se contentait d'ignorer lâchement. Vilaine, tu lui donnes de faux espoirs. Ressaisis toi, crie, gueule, exprime toi. Mais surtout ne reste pas comme ça, bouche fermée, sans réagir. C'est d'une incohérence ma belle. Enfin soit, elle se mit tant bien que mal debout face à Lucas et lui adressa un sourire assez spécial. Content et légèrement gêné, content et impatient.

Salut Lucas!

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Qu'est-ce que Miami pouvait être chiante quand-elle le voulait,c'est vrai ça pour qu'un soleil aussi gros et rayonnant traverse les volets de sa chambre,ce soleil avait du s'être préparé.Lucas avait toujours du mal avec le climait de l'état de la Floride d'où il était originaire même la Tour Eiffel n'avait pas le pouvoir de contrôler le temps et dommage.Alors chaque matin était un petit choc pour notre petit jeune frenchy,ce matin n'était pas comme la veille et l'avant-veille pas de petites amies,enfin petites-amies le mot était vite lancé dans le vide car elles étaient toutes des conquêtes,ni plus ni moins une seule avait été plus mais trop volage elle s'était laissée embobiner par un autre.
On ne pense pas aux choses qui fâchent sinon votre moral est gâché pour toute la journée heureusement le prénom Mareelou s'était formé en petites lettres dans son esprit donc assez facile à ignorer.Alors donc le petit franchy se hâta prit une douche aussi rapide,que froide l'estomac vide ou plutôt l'estomac remplit de café,avec du café votre journée était bien partie du moins c'est ce que promettait la publicité après de là à vérifier si c'était vraiment vrai : pas le temps,et surtout pas la motivation.Sa motivation du jour était de se rendre au théâtre ouvert et mis à la disposition des élèves et d y répéter quelques monologues à présenter à sa professeur,grandes enjambées et en moins de 5 minutes il fut arrivé à destination.

L'entrée principale étant bondée et surtout occupée par des vagabonds le jeune homme décida d'entrer par la porte de service,vous savez là où un panneau gros comme l'Amérique vous interdit d y ouvrir la porte et bien c'est bien par ce même chemin qu'il entra,ses chaussures cirées résonnèrent dans tout le théâtre et même si les loges,et les coulisses paraissaient silencieux il avait l'intime conviction qu'il n'était pas seul et d'ici quelques pas il serait fixé.En voulant atteindre l'avant scène,Lucas ne fit pas grandement attention et trébucha sur un câble heureusement pour lui plus de peur que de mal et seulement ses chaussures se firent remarquer,enfin pas seulement ses souliers en y regardant bien il y avait déjà quelqu'un d'assis et ce quelqu'un semblait plutôt être une quel qu'une.
Main dans les cheveux ébouriffés,Lucas entendit avec délice la voix de la jolie Smith illuminer tout le théâtre,la voilà la première et la plus belle mais ça il se le garderait pour lui.Mareelou et son sourire,Mareelou et ses cheveux,Mareelou et son regard aussi magnifique que beau il ne demandait pas grand chose seulement de passer une nouvelle soirée avec elle après tout elle lui devait au moins cela non ?

" Hey,Smith toujours solitaire mais toujours aussi fatale à ce que je vois..."

Lucas n'était jamais à court d"arguments qui selon lui était excellent - argument visant à la faire culpabiliser et à la ramener dans son lit pour au moins une nuit. Cela flattait la minuscule partie de Mareelou qui possédait un égo. La minuscule, insignifiante partie d'elle même qui possédait de l'amour propre. Peut être étais ce justement pour ressentir - aussi bref que ce soit - ces élans d'amour envers elle même, la certitude qu'elle pouvait déclencher des ravages parmis les rangs masculins, qu'elle laissait Lucas croire qu'un jour, ce serait possible. Parce que, franchement, ça l'était, impossible. C'était horriblement impossible. Elle était ailleurs. Un autre dans la tête. Ho bien sûr, elle avait déjà eu des aventures d'une nuit, mais, ce qu'elle avait ressenti pour Brett - bien qu'il ne soit pas au courant - c'était du jamais vu. Même Lucas, elle ne l'avais jamais aimé aussi fort. Enfin bref, passons, Mareelou écouta Lucas, un sourire en coin sur ses lèvres charnues. Elle était sadique. Horriblement méchante envers ce bon vieux Lucas. Elle devait arrêter. Son égo devait retourner gentiment à sa place, c'est à dire, dans le néant, nul part.

Hey,Smith toujours solitaire mais toujours aussi fatale à ce que je vois...

Elle leva légèrement les yeux aux ciels. Ses si beaux yeux. Ses yeux tantôt empreint de reflets vert prairie, tantôt d'une couleur châtaigne a couper le souffle. Elle tritura mécaniquement une mèche de cheveux qu'elle replaça derrière son oreille. Ses si jolis cheveux ambre. Mareelou était tellement inconsciente de ses charmes! C'en était presque surnaturel, que quelqu'un qui provoque autant de sentiment, autant d'envie, autour d'elle ne s'en rende même pas compte...

Delacour... Toujours aussi charmant.

Elle leva doucement les yeux au ciel, lentement, presque de manière invisible, mais assez visible pour montrer son... ennui? Non pas vraiment, c'était un jeu. Le jeu de Lucas tente de séduire Mareelou. Un jour qui de jour en jour était de plus en plus lassant dirons nous. Mais elle jouait le jeu, malgré elle.

» • • Lucas B. Delacour for your pleasure' • •
» Number nine. Tu sais que tu m'as manquée toi?! [Juliet]
» C'est quoi ton petit nom ?
» Et encore une ! Bha EMMA quoi ! (a)