This feeling kill me. { R}

Love is for a Child, it's true ?

Une journée comme toutes les autres. Je me levais péniblement, & ma tête tourner. Je ne savais pas trop ce qui m'arrivait. Je redressai les draps, j'attrapais mes chaussons, puis je traînais lentement des pieds. Une douleur assaillit mon ventre & je fus dans l'obligation d'aller aux toilettes. La lunette remontait je vomissais tout mon poids. J'étais très bouleversée & mon coeur battait la chamade. Pour m'enlever tout ce mal en moi, je décidais de prendre l'air. Je sortis en me tenant le ventre, de la salle de bain. Je pris donc mon appareil photo, je m'habillais en hâte & je sortais. L'air frais arriva sur mes joues & je pris une bonne respiration. Je me dirigeais dès à présent vers le Matheson Hammock Park. Là-bas, j'irais sûrement mieux. Je m'installais alors sur un banc & je pris quelques photos. Lorsque je voulus prendre une magnifique photo d'un oiseau, mon ventre fit encore des siennes. Mais qu'est-ce qui m'arrivait aujourd'hui ? Je vomissais, je n'avais pas très faim, je..J'écarquillais les yeux. Non, ce n'est pas possible, je ne suis pas..Enfin c'est absurde ! Je secouais ma tête & m'ôta cette idée saugrenue. Pourtant cette idée, était plausible, vu que hier je n'avais pas consommé d'alcool. J'essayais de me sourire mais, peine perdue. Comme quoi dans la vie on est à l'abri de rien. J'avais toujours eu le don de m'attirer des problèmes plus fous les uns que les autres. & au lieu de les affronter, je les fuyais. Mais tout finira par me rattrapper & là je ne ferais que subir. C'était bête mais, mon mari me manquait. Je ne sais pas si c'est le fait d'être loin de lui, de ne pas sentir son odeur, ou alors lorsque je m'amusai avec sa crème à raser & que je lui en foutais sur son nez. Cette pensée me rire légèrement. Je redressai alors ma tête & je fixai un point invisible & je restais dans cet état pendant plusieurs minutes.

La nuit avait été longue. Depuis que ma femme & moi, on ne se parlait presque pas, pour ne pas dire pas du tout, je me sentais seul. Les nuits sur le canapé étaient inconfortables, et je préférais sortir dans un sens, plutôt que rester me morfondre sur le divan. La nuit dernière, j'avais revu une femme magnifique. Colbie. On avait discuté, rigoler et confier quelques petits secrets. En une soirée, elle avait réussi à me faire avouer mes défauts, à me faire parler de ma vie. D'habitude, j'étais plutôt réservé. Mais elle avait ce don de me mettre à l'aise. Je lui avais promis de la rappeler. Mais il ne se passerait que de l'amitié, pour l'instant. Ma femme & moi, c'était beaucoup trop compliqué. On essayait d'avoir un enfant depuis des années. Mais ça ne marchait pas, et les tensions s'accumulaient. Pour elle, je n'étais pas assez attentif, trop occupé par mon boulot. Mais bordel, j'étais commerçant, je devais travailler. J'étais rentré dépité chez moi, car une sublime femme m'était passé sous le nez. Une femme qui avait un fils de quatre ans. Elle m'avait promis de me le présenter. Il était mignon en photo, mieux en vrai. J'attendais avec impatience de voir le bout de chou. Mais lorsque je me réveillais, ce matin là, je prenais une douche. J'avais besoin d'un jogging, pour enlever toutes les tensions. Phil n'était pas à la maison, sinon on se serait engueulé encore. J'avais l'impression de l'emmerder particulièrement. Alors je l'ignorais, faisait mes trucs dans mon coin. Donc, je m'élançais vers le parc. Bordel, il fallait que je la croise en plus. Mais comme elle avait pas l'air dans son assiette, je m'arrêtais. Je m'assis sagement sur le banc, et soupira.

« Salut. Ca va aujourd'hui ? T'étais pas à la maison, j'ai pensé que tu étais partie faire les courses. Il y a plus de bières et de fromage. »

Nos conversations devenaient vraiment ennuyantes, anodines. Comme si on n'avait plus rien à se dire. J'observais ma main, d'où l'alliance avait été enlevé. Elle trônait dans la salle de bains, près du dentifrice.

Ma pensée fut interrompue par l'arrivée de Saxon. Je ne m'attendais absolument pas à le voir ici dans le parc. On se parlait de moins en moins & il avait décidé de squatter notre vieux canapé, qui n'était pas très confortable. Nos conversations n'étaient pas riches, comme si on n'avait vraiment plus grand-chose à se dire. Ces temps-ci, je n'étais pas vraiment à la maison. J'allais au travail, où m'attendait Carlson, mon collègue de travail qui faisait office d'amant. Il était très attentionné & il avait une jolie nièce qui était orpheline & il devait s'en occuper des à présent car, il était ça seule famille. Avec elle, je jouais aux cartes, du moins quand on le pouvait, car le patron n'était pas très aimable. Je fis un sourire ou plutôt ce qui ressemblait à un sourire. J'avouais que sa présence ne m'était pas ennuyante. J'allais mal & peut-être l'avait-il vu. Je ne sais pas. Je le voyais s'asseoir à côté de moi. Quelquefois je me sentais coupable, de lui reprocher toutes ses choses alors que moi des fois c'était pareil.

Salut. Sa va aujourd'hui ? T'étais pas à la maison, j'ai pensé que tu étais partie faire les courses. Il n'y a plus de bières & de fromage.

Mes yeux se levèrent alors pour croiser son regard. Ses pupilles n'étaient pas brillantes & je les fixais avec attention. Je ne savais pas si je devais lui parler de mon état. Mes mains toujours sur mes genoux, se crispèrent légèrement. J'essayais de ne pas montrer mon anxiété, mais à croire qu'on pouvait me lire comme dans un livre car, on décelait toujours cette note sur mon visage ou dans mes gestes.

Oh..Euh & bien sa va.

Je soupirais.

bien. Non, il fallait que je m'aère les méninges. & toi comment vas-tu ? Bien dormi ? Tiens sa me fais penser que je dois changer le canapé. D'ici la fin de la semaine j'en ferais livrer un nouveau.

Je fixais mon regard vers un petit oiseau qui prenait son bain non loin de là dans une petite fontaine.

Elle semblait beaucoup trop distante, et je n'en fus que plus intrigué. J'avais épousé une femme enfantine, elle était maintenant sérieuse, presque aigri. Peut être ça qui m'éloignait d'elle, me rapprochait de Colbie et de sa joie de vivre incessante. Le sourire de Phil ne me faisait plus autant vibrer qu'avant. Je perdais le goût de sa peau chaque jour. Je ne faisais pas d'efforts non plus. Nous ne faisions pas d'efforts. Phil passait son temps au bureau et quand elle n'y était pas, elle dormait. Moi, je travaillais dans mon magasin, et je rentrais plutôt tôt. Je préférais regarder un bon match que de sortir. Notre couple s'était installé dans une routine lamentable et on ne faisait rien pour arranger. Avant, on faisait l'amour pour avoir un enfant. Maintenant, on était résigné, et ma libido culminait au point le plus bas. Elle n'était jamais là, et j'étais seul dans ma propre maison. Sa tête dépité m'inquiétait, mais bizarrement j'étais lassé de ses émotions. Elle avait beau être ma femme, je l'ignorais certaines fois. Je suis un gars avec beaucoup trop de conscience pour tromper une femme, mais j'aurais aimé ne pas en avoir. Je décidais de parler un peu. On engageait la conversation sur le canapé.

« Ca va, il est confortable. T'es pas obligée de le remplacer, garde tes sous pour une nouvelle robe. »

Mon indifférence m'écœurait, on était quand même censé être mariés.

J'essayais de me convaincre, de voir le bon côté des choses. Mais où était le bon dans tous sa ? Je veux dire est-ce qu'un mariage peut être si facilement dissous lorsqu'un enfant ne pointe pas le bout de son nez ? & lorsqu'on s'y attend le moins. J'étais perdue, comme pour ainsi dire pomée. J'avais presque perdu son odeur qui déteignait sur moi autrefois. La vie était quelquefois si dure, ou alors je me demandais si ce n'était pas moi qui la rendais dure. Je ne savais pas, si j'étais vraiment enceinte, en ce moment j'évitais un peu Carlson, j'étais nerveuse à ne plus savoir que faire. La photo m'aidait à me détendre, à penser à autre chose & à ne penser qu'à l'objet qui est devant mon objectif. Je ne pensais, oh non, pouvoir connaître la routine. Malheureusement, j'étais à l'instant même en train de la connaître. Comme quoi le destin nous joue souvent des tours.

T'est sûr de ce que tu dis ? Ne dis pas ça pour me faire plaisir.. . & tu m'aiderais à la choisir cette robe ?

J'écarquillais les yeux, & je me suis dit que je m'étais laissée un peut aller. Les vieilles habitudes ne changeaient pas. Souvent lorsque nous étions encore en bon terme, on allait faire les boutiques & lui, il me choisissait les plus belles robes. Ainsi j'étais sûre de lui plaire.

Je..euh. Désolée, oublie. Je pense que tu as Sûrement autre chose à faire comme t'occuper de ton commerce & puis ces vieilles habitudes...

Je me levais en toute hâte & une douleur se fit sentir à mon bas-ventre. Je mettais mes mains à plat comme si il y avait une table, mon visage se tordait en une légère grimace.

Je crois qu'il vaut que je rentre..Je

Mon coeur battait la chamade, je ne contrôlais plus mes muscles. Je ne savais pas ce qui se passait, mais en tout cas ce n'était pas bon pour moi.

Je..

Je n'eue pas le temps de finir ma phrase que je m'évanouissais comme une feuille d'automne s'écrasant lentement sur le sol. Mon appareil gisait à côté de moi. Je sentais les palpitations de mon coeur dans mon cerveau, mon sang était bouillonnant. J'étais en totale léthargie & déconnectée du monde.

» Noah J. Sullivan •• FEELING FREE
» FIGARO •• « if you sing, i'll kill you. »
» ROSALEE ••• i\'ll try to kill our past time __terminé