Put your hands into the fire [R.]

Rosalee, cette belle italienne au sang chaud, avait décidée de passer une soirée de rêve au Club de Miami. Miami était un peu semblable à l’Italie, bien que la température en Italie, lui semblait meilleure. Le paysage également. Mais il est difficile de comparait un pays à une ville américaine. Grâce à cela, Rosalee put apprendre l’anglais à la perfection gardant ce petit accent si sexy selon ses quelques amis, qu’elle n’arrivait décidément pas à se débarrasser. On le savait tout de suite qu’elle n’était pas américaine. Mais ce point ne la dérangeait pas plus que cela. Le soleil commençait à se coucher sur Miami, et Rosalee était actuellement entrain de se préparer pour partir, quelques amies allaient venir avec elle, pour passer une bonne soirée tranquille dans un club malgré tout assez fréquenté.

Alors qu’elle appliquait son mascara avec précision, Rosalee repensa soudainement au repas qu’elle avait passé avec Ceil. Ils s’étaient rencontrés sur un court-ménage du jeune homme, et il lui avait proposé un dîner fait par ses soins. Face à la beauté sicilienne du jeune homme, et à sa nourriture esquisse, Rosalee n’avait pas pu refuser l’offre. Depuis, c’est deux-là entretient une relation plus qu’étrange, amicale, bien évidemment. Mais, ambigüe malgré tout. Les petits regards, les gestes qui ne trompent pas. Bien des amis à Rosalee ont cru qu’ils sortaient ensemble : Erreur. Juste amis. Rosalee redescendit sur terre sans ses amies entrèrent dans la chambre sans même prendre la peine de frapper. C’était une sale habitude chez elles. Pendant la route, elle se permit d’envoyer un petit message à son très cher ami particulier, pour l’informer de sa soirée, s’il souhaitait se joindre à elle.

Vêtu d’une adorable robe bleu marine, les cheveux lâchés, un maquillage léger, et sa peau doucement halée, elle n’eut aucune difficulté à rejoindre le comptoir avec sa bande de copine pour prendre commandé. Une vodka orange lui semblait parfaite. Mais son regard fut attiré très particulièrement par un jeune homme qui venait de passer les portes de la discothèque. Avait-elle peut-être senti la présence de Ceil, mais en tout cas, c’était lui qui venait de passer les portes. Etait-il venu pour elle, ou plutôt parce qu’il venait s’amuser avec des amis ?

L'attraction la plus excitante se trouve entre deux opposés qui ne se rencontrent jamais.

Au saut du lit, Ceil avait décidé d’être heureux. La journée pour lui s’annonçait forcement bien, le soleil brillait, il avait dormi superbement bien et n’avait rien à faire de la journée. Quoi de mieux que de n’avoir rien avoir à faire pendant toute une journée? Combien de choses merveilleuses pouvait-on faire durant une seule journée? Ceil n’en avait aucune idée mais s’était bien décidé à le découvrir. Comme lorsqu’il logeait en Sicile, Ceil prit le temps de faire sa toilette, prêtant une attention particulière aux moindres détails. Cette attention ne servait pas à grand-chose, il en avait conscience, mais cela lui procurait encore plus de plaisir. Deux heures plus tard, Ceil se retrouvait à se balader sur les plages, accompagné de nombreux amis, il s’amusait à refaire le monde, à provoquer ceux qui l’ennuyaient, à tremper ses pieds dans l’eau salée. Ceil se baladait alors dans un jardin public lorsqu’il reçut un message sur son téléphone mobile. Jamais il n’avait prêté une véritablement attention à toute cette technologie, ce fut la première fois qu’il lisait un message dessus, pour cette fois il mit sa haine des téléphones de côté et se décida à rejoindre son amie.

Ceil ne venait pas pour faire la fête, il n’en avait pas besoin, la fête le suivait toujours là où il allait. Et les boites de nuit n’étaient pas son fort, voir toute cette populace en sueur se dandiner était loin de le faire rêver. Mais puisqu’il savait que Rosalee serait là, cela changer tout. Ceil avait embarqué ses amis avec lui, histoire de ne pas s’ennuyait ferme et de s’amuser un minimum, il poussa en premier les portes de l’établissement, ses deux meilleurs amis le suivant de près. Ceil avait finit par remarquer, un jour où il savourait son adolescence, qu’il était le genre de personne à attirer les regards lorsqu’il entrait dans les pièces, le genre de personne par qui l’on est forcement attiré sans même la connaître. Et lorsqu’il entra ce soir là dans le Club Space, une fois encore il sentit une multitude de regards converger vers lui. Bizarrement le Sicilien n’avait pas ce but dans la vie, attirer les regards pouvait parfois êtres extrêmement genant, il ne comprenait toujours pas ce qui attirait autant chez lui. Etait-ce sa posture? Sa beauté presque quelconque? Ou était-il comme un de ces personnages de romans qui dégageait une certaine aura autour de lui et qui fascinait l’assistance?

Comme à son habitude, Ceil fit comme s’il ne voyait pas ces regards posés sur lui, il fit quelque clins d’œil à de jolies filles lorsqu’il passait dans la foule, il souriait comme s’il n’avait jamais été aussi heureux de sa vie. Et il tomba enfin sur Rosalee qu’il avait déjà repéré depuis l’entrée du Club. Pour un Sicilien n’importe quelle fille n’étant pas Sicilienne, aussi belle soit-elle, ne pouvait lui plaire, les siciliennes ayant cette beauté incroyable qui fascinait n’importe quel homme. Etant persuadé qu’il ne trouverait cette beauté chez aucune personne à Miami, Ceil était toujours agréablement surpris de voir à quel point Rosalee était belle, toujours de plus en plus, comme si sa beauté s’effaçait dans son souvenir. Son sourire ne quittait plus son visage, il était sincèrement content d’être ici, il déchaussa ses lunettes et prit Rosalee par les hanches pour lui faire une bise, depuis qu’il avait vu des français faire la bise, il ne ratait jamais une occasion.

« Merci pour le message, Rosee »

» Monaghan Jenuray; Playing with the fire