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 on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.

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Doloress Eisner
DOLLrock'n roll suicide.
Doloress Eisner


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MessageSujet: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyMer 7 Jan - 18:27

« Tu...tu plaisantes ? » bégaya-t-elle.
« Je t'assure, je l'ai vu de mes propres yeux v... »
« Le salaud ! » elle raccrocha, sauta de son lit et partie sous la douche. Son cœur était serré, ses mains tremblaient, elle était prête à éclater en sanglots d'un moment à un autre. Mais elle s'efforçait de garder un minimum de self-control, de ne pas céder à la pression et tenter tant bien que mal de se détendre. Elle s'enveloppa dans un peignoir Kenzo, et ouvrit son dressing impeccablement rangé. Elle attrapa au feeling un débardeur loose, un short en jean levi's délavé vintage, qu'elle accessoirisa avec une veste d'homme sans manches, et elle enfila sa paire de ballerines préférées, ses perfecto en cuir noires. Elle attacha ses cheveux en un chignon assez négligé, attrapa son sac à main griffé d'une grande marque française et quitta sa villa direction le centre ville.
Elle sortie du taxi qu'elle n'avait pas eût trop de mal à alpaguer quelques minutes plus tôt en sortant de chez elle et qui venait de la déposer devant le Palms Restaurant. Elle poussa la lourde porte en chaîne du restaurant et jeta un coup d'œil furtif dans la luxueuse salle où étaient disposées des dizaine de tables pour la plus part occupées. Une hôtesse d'acceuil se dirigea vers elle, mais elle n'y prêta aucune intention. D'une démarche parfaitement assurée, la blondinette slalomait entre les tables et suivait à la trace un serveur dont le plateau était remplit vaisselles salle et qui la conduirait certainement vers les cuisines. Et, BINGO ! Elle poussa la porte à double battants et pénétra dans les cuisines du Palms Restaurant. Il faisait chaud, ça sentait la friture à plein nez, l'air était moite, tout le monde courrait dans tous les sens avec des plats à la mains, il y avait des casseroles et la nourriture partout. Doll inspira légèrement et plus remontée que jamais se faufila entre les différents cuisiniers jusqu'à ce que :
« HEY ! Vous pouvez pas faire attention ? » grogna-t-elle lorsqu'un jeune cuisinier la bouscula, ce qui attira l'intention de tout le monde, et notamment de Morgan...
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Morgan Livington

Morgan Livington


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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyMer 7 Jan - 19:53

    « Un sauté, deux endives et un toasté alpin. »

    Une heure trente, cuisine du Palms Restaurant. L’activité est à son comble, c’est le coup de feu de midi. Morgan jongle avec les aliments et les poêles, cuit à point en un temps record et tranche avec une rapidité incroyable. Ca y est, il a retrouvé sa place, dans son restaurant, dans sa cuisine. Il est rentré de son stage gastronomique en France depuis une semaine et il est déjà derrière les fourneaux, ses fourneaux qu’il avait quittés un an auparavant. Quel intérêt de faire tout un tas de supplications pour se faire reprendre alors qu’on sait qu’on est le meilleur chef que le restaurant n’ait jamais connu ? Aucun, certes, mais ce n’est pas sans humilité que Morgan avait appelé son ancien dirigeant dès qu’il avait posé le pied à Miami. Il l’avait retrouvé autour d’un café et au bout d’une dizaine de minutes l’affaire était dans le sac. Le lendemain, il assurerait toute la soirée. Il avait immédiatement récupéré sa place parmi les siens et l’ambiance dans la fameuse cuisine était à son comble. Qu’il était bon de rentrer chez soi.

    Le cuistot attrapa les légumes dont il avait besoin pour sa célèbre soupe au potiron. Quand il était concentré ainsi, plus rien ne lui venait à l’esprit. Il faisait juste ce qu’il avait à faire, vidé de tout ce quotidien américain qui prenait là relève. Ainsi, il n’hésitait plus à appeler Doloress jour et nuit, il n’était pas rongé de ne pas avoir rendu visites à ses amis les plus proches et ne se faisait pas un sang d’encre pour Juliet, sa petite sœur adoptive. Il lui suffisait de doser pour tout oublier. Cette cuisine était le seul refuge qu’il avait trouvé et personne, non personne n’avait le droit d’y pénétrer. Mais je parle surement trop vite car c’est sans manquer sur le tempérament de feu de Doloress, cette jolie étudiante que Morgan ne pouvait s’ôter de l’esprit depuis maintenant plusieurs années. Car oui, peut-être que la jeune femme a appris qu’il était revenu en ville, et furieuse qu’il ne l’ait pas appelée, elle se serait ruée vers le Palms avec pour but de retrouver Morgan, et ce comme il se devait. Oui peut-être, mais c’est peu probable n’est-ce pas ? Qui aurait aussi peu de chance pour tomber sur la meilleure amie de cette dernière, qui aurait filé lui raconter immédiatement ? Morgan, il faut croire. Car, comme vous l’avez deviné, c’est précisément ce qui arriva.


    « HEY ! Vous pouvez pas faire attention ? »

    Une voix légèrement aïgue emplie de fureur stoppa le bruit des casseroles. Une voix que Morgan aurait pu reconnaitre entre mille s’il n’avait pas été immédiatement accaparé par la bouche dont émanaient ces paroles. Cette même bouche, il la reconnu de toute manière, il la connaissait si bien. C’était évidemment celle de Doloress. Qui d’autre ? Rien qu’à son visage, il devinait qu’elle était en furie et il déduisait du regard qu’elle venait de poser sur lui, qu’il était la cible des éclairs qui passaient dans ses yeux. Avant qu’elle ne put dire quoi que ce soit, Morgan posa le couteau dont il se servait et l’empoigna pars le bras pour la diriger vers la sortie. C’est une fois dehors qu’il daignait enfin lui adresser un mot.

    « Doloress. Qu’est-ce que tu fais ici ? »

    Il sentait qu’elle lui en voulait mais il ignorait pourquoi, n'ayant pas eu feu de ce scénario fou. Quoi qu’il en soit, les retrouvailles promettaient d’être intéressantes.
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Doloress Eisner
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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyMer 7 Jan - 23:12

Le silence. Plus un bruit de plats, de casseroles ou de couverts. Rien. Tous les regards étaient tournés sur Doloress. Légèrement déstabilisée par ce petit contre temps, elle secoua légèrement la tête et jeta un coup d'œil furtif autour d'elle à la recherche de : « TOI ! » aboya-t-elle en fronçant les sourcils d'un regard assassin et en pointant son index sur Morgan . « TU N'ES QU'UN SAL... » d'un calme olympien, qu'elle lui connaissait bien, Morgan posa le couteau qu'il tenant dans ses mains, et saisit Doloress par la bras pour l'entrainer avec lui vers la sortie. Une fois à l'extérieur la jeune femme se défit violemment de la main de Morgan qui tenait fermement son bras et fit quelques pas en arrière pour lui faire face. Son regard traduisait sa colère. Si ses yeux étaient des armes à feu, Morgan serait déjà mort. Elle bouillait intérieurement. Elle était prête à exploser, à vomir des flots d'insultes ininterrompues. Mais au lieux de ça elle prit une profonde inspiration, sera les points, et ferma les yeux quelques secondes histoire de calmer le jeu et de tenter de se contrôler. Quand ses paupières se réouvrirent, Morgan lui faisait fasse, toujours aussi calme, toujours aussi confiant, toujours aussi beau, toujours aussi... Stop, elle s'enfonçait là. Elle entrouvrit la bouche et murmura à peine « Un an. » Elle avait envie de taper, cogner, pleurer. Un an et pas un appel, pas texto, pas un mail, pas une lettre. Rien ! Un an de silence. Il revenait comme ça. Elle le détestait, pire la haïssait. Oui elle le haïssait comme elle n'avait jamais haïs personne. Elle lui souhaitait les pires souffres et un futur merdique, une vie merdique, une mort merdique. Comment il avait put lui faire ça hein ? La laisser, seule, après tout ce qu'ils avaient vécu tous les deux. Quand Morgan était parti c'était tout son petit monde qui s'était effondré, seulement elle était trop têtue pour le reconnaître, comme elle était trop têtue pour s'avouer qu'elle aimait encore, qu'elle avait toujours aimé, et qu'elle aimerait probablement toujours. « QU'EST-CE QUI T'AS PRIS DE PARTIR COMME ÇA ! MERDE ! » hurla-t-elle enfin avec un léger tremblement dans sa voix. Elle s'était promise de ne pas pleurer, de ne pas craquer, pas comme ça, comme une conne devant lui. Elle voulait se montrer forte, distante et intouchable, comme à chaque fois. Elle ne voulait pas qu'il ne se doute ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il l'avait blessé le jour où il était partit, qu'aucun jour n'était passé depuis sans qu'elle ne pense à lui, et qu'elle avait toujours l'espoir que son nom s'affiche sur l'écran de son téléphone portable quand celui-ci sonnait. Non, elle ne voulait pas lui donner se plaisir là. « Ça t'amuses, de jouer les fantômes ? Mais merde, t'es bête ou quoi ? C'est pas que je m'inquiétais, mais préviens au moins, la prochaine fois... » mentit-elle.
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Morgan Livington

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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptySam 10 Jan - 0:19

C'est totalement pourri. Désolée >< En plus, je poste en retard =X

Nouvelle bataille. La trêve avait été plutôt longue cette fois-ci et on aurait pu la dire stratégique. L’ennemi qui annonce l’arrêt des combats en ne tirant plus, avait disparu du champ de bataille. Le sang froid de Morgan face au chaud de Doloress. Son calme face sa fureur. Tout ce qui avait toujours mis la jeune femme hors d’elle revenait encore plus fort d’un long voyage. Devant cette nouvelle crise, Morgan restait encore stoïque, fidèle à lui-même. Pourtant bien qu’il ne veuille pas l’avouer, ces excès de nerfs lui avaient terriblement manqué. A Paris, à chaque fois qu’il croisait un couple dans la rue qui se disputait, il ne pouvait s’empêcher de penser à elle et à ses cris. En fait, il avait tout le temps pensé à elle mais ça, je crois qu’il ne faut pas que vous le sachiez. Non, il ne faut pas que vous sachiez que Morgan est fou de son air autoritaire et de ses yeux de furie, du doigt qu’elle pointait sur lui et de la détermination qu’elle mettait dans ce geste. Il aimait aussi le fait qu’elle veuille se calme a tout prix, qu’elle essaie de reprendre le dessus devant lui. « Un an. » Oui, un an. 351 jours plutôt depuis qu’il était partit en claquant la porte, sans un mot. Maintes fois il avait voulu la rappeler, lui expliquer mais il ne l’avait pas fait. Autant être un salopard jusqu’au bout après tout. Il était allé à Paris, il avait découvert la ville aux milles merveilles, les cafés français et le musée du Louvre. Il avait appris à prendre le métro et à traverser entre les voitures. Là-bas, il avait vécu, murit, réfléchit. Maintenant, il savait ce qu’il voulait. Il voulait monter un restaurant, se faire un nom dans la cuisine, devenir quelqu’un ; trouver un but à ses efforts. Mais surtout, ce qu’il voulait par-dessus tout c’était elle. Mais comment lui avouer comme ça alors qu’elle relevait la voix sur lui ? Pas moyen de placer un mot. Sauf quand la jeune femme finit par murmurer, comme si elle voulait corriger les sentiments qu’elle montrait, comme pour les effacer. « Ça t'amuses, de jouer les fantômes ? Mais merde, t'es bête ou quoi ? C'est pas que je m'inquiétais, mais préviens au moins, la prochaine fois... » Le calme olympien prenait le pas sur les paroles du cuisiner, et enfin, ses mots calmes et posés découvrirent le son enroué de sa voix. « J’étais à Paris. Je suis parti faire ce stage de cuisine. » Il fallait du temps à Morgan pour qu’il daigne dévoiler ses intentions, ses désirs, ses sentiments. De toute façon, il n’était plus sur de la façon dont il devait confier son âme à Doloress. Comment être sur que s’il dévoilait tout ce qu’il avait sur le cœur, elle ne partirait pas en courant, voir dans le lit dans autre si elle trouvait mieux ? Il n’y avait aucune façon de le savoir mais Morgan ne voulait pas tenter. Il n’avait jamais pu s’habituer. Il ne pourrait surement jamais. Malgré tout, il reprit, soupirant légèrement face à ce qui l'attendait à partir de maintenant, maintenant qu'elle savait qu'il était revenu. « Pourquoi es-tu venue me voir Doloress ? Pourquoi venir me reprocher de ne pas avoir prévenu ? Tu dois bien vouloir quelque chose après, en plus. »
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Doloress Eisner
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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptySam 10 Jan - 16:27

« Ah, mais oui, je vois ! Monsieur était à Paris pour son stage de cuisine. Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ! » dit-elle en ricanant amèrement sur un ton parfaitement ironique. « Et comment aurais-je put le deviner, moi hein ? » conclu-t-elle sur un ton exaspérée. Bien sûr que de ce stage de cuisine en Europe il lui en avait parlé et confier à quel point ça lui tenait à cœur. Mais Doloress se débrouillait à chaque fois pour passer outre ce sujet là, et cela pour la simple et bonne raison qu'elle ne pouvait pas imaginer Morgan loin d'elle durant douze longs mois, sauf que ça, comme le reste, elle refusait de se l'avouer, elle était bien trop fière. Puis avouons-le, si il lui avait clairement dit qu'il désirait partir, elle l'en aurait empêché, elle lui aurait fait du chantage, elle l'aurait menacé, elle se serait emportée, et elle l'aurait quitté, puis elle l'aurait gagné, à l'usure. Parce que oui, il aurait cédé, parce qu'il cédait toujours. Mais là c'était différent. C'était Morgan qui un soir, après une énième dispute, qui avait rassemblé ses affaire et qui était parti en claquant la porte. Un renversement de situation. Mais Doll ne réagis pas. Du moins pas tout de suite. Elle voulait lui montrer qu'elle ne reviendrait pas, que ce n'était pas aussi facile, puis elle pensait qu'il cèderait encore une fois avant elle, hors ce ne fut pas le cas cette fois-ci. . Après 12 textos, 28 appels, 14 mails, et son répondeur noyé de « reviens ! », Morgan ne se manifestait plus. Il avait pausé les cartes, il avait mis fin à la partie. Et après un an d'absence et de silence, il revenait à Miami, comme ça. Il s'attendait à quoi des étreintes amoureuses et paroles chaleureuses ? Aujourd'hui c'était à une Doloress blessée et désabusée à qui il devait faire face. Où du moins une Doloress toujours aussi fière et forte, comme elle aimait lui montrer. Car bien sûr, il était bien question de lui faire comprendre qu'elle était en rogne, et qu'elle le haïssait. « Pourquoi je suis venue ? POURQUOI JE SUIS VENUE ? » s'emporta-t-elle de plus belle. « Parce que tu n'es qu'un lâche et un égoïste ! Et que tu n'as même pas été capable de me quitter dans les règles du jeu, comme tous les gens normeaux ! Non au lieu de ça, tu as préféré fuir ! » Elle croisa ses bras sur sa poitrine et leva les yeux au ciel. « Non, non, non ! Tu sais quoi ? Vas-y, fais-le ! Là maintenant ! Regardes-moi dans la yeux, et dis-le ! Dis que tu veux me quitter ! DIS-LE ! » insista-t-elle en plongeant ses yeux remplis de fureur dans ceux de Morgan.
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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyLun 12 Jan - 0:00

Morgan savait très bien qu’il aurait du la prévenir en partant, qu’il aurait au moins dut lui dire quelque chose mais il n’en avait rien fait. Pourquoi ? Il n’en avait absolument aucune idée mais c’était ce qu’on instinct lui avait ordonné de faire. Pas son instinct de survie apparemment, vu la fureur dans laquelle cela mettait Doloress. Mais il fallait croire que Morgan était un brave soldat car il savait rester de marbre face à l’attaque et contrer seulement quand il le fallait au lieu de tirer dans tous les sens sans jamais toucher sa cible. Les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme étaient beaux, forts et réels mais, de temps à autre, il ne pouvait pas s’empêcher de les faire ressortir en une espèce de cruauté malsaine. Il ne trouvait pas d’autre moyen face aux crises répétitives de sa bien aimée. Il savait très bien que s’il ne restait pas stoïque, ils ne feraient que se déchirer pour mieux se retrouver. Sauf que son passé lui avait déjà donné cette leçon et qu’il n’était pas prêt à la revivre. Alors il s’était endurcit, il avait tout fait pour être proche de Doloress, pour supporter ces crises tout en l’aimant. Il avait sut faire, un certain temps. Puis elle l’avait poussé à bout et il était partit faire ce stage. « Et comment aurais-je put le deviner, moi hein ? » Elle n’aurait pas pu. Il aurait juste fallu qu’il l’appelle ou qu’il réponde à ses 12 textos, 28 appels, 14 mails et 28 messages qui l’imploraient de revenir. Mais non, il ne voulait pas céder à nouveau, lui montrer qu’elle avait tout pouvoir sur lui. Il savait aussi ce qu’il voulait et ce qu’il voulait par-dessus tout c’est lui montrait qu’il tenait encore à sa liberté, à ses rêves et ses ambitions. La remarque qu’il venait de faire alimenta à nouveau la haine grandissante qu’elle avait pour lui. Sa haine était si forte, sa rancœur si importante qu’elle voulait qu’il la quitte, là tout de suite, comme si c’était la dernière chose qu’il devait lui accorder. Mais non, maintenant il ne cédait plus aux moindres désirs de la belle. Il ne voulait que deux choses, cuisiner et l’aimer. Et il était certain qu’il ne ferait pas correctement cette dernière chose en étant séparé d’elle. Pendant cette année à Paris, il avait maintes fois hésité à revenir, pour elle, rien que pour elle. Il avait su résister et il avait aussi eu peur de sa réaction. Les jours, les semaines et les mois s’étaient doucement écoulés et était venue la date du retour et enfin, la date de leurs retrouvailles. Ou devrais-je dire de leurs adieux ? La décision appartenait maintenant à Morgan. Laisser tomber, les laisser partir, elle et ses crises ou les garder ? Il était maintenant temps qu’il avoue qu’il ne pouvait vivre sans elle, qu’elle lui était indispensable et qu’il ne pourrait en aucun cas la quitter. Oui, il fallait qu’il mette sa fierté de côté, définitivement. Alors, soutenant toujours le regard furieusement hystérique de Doloress, il avoua calmement mais sans une pointe d’appréhension, « Non. Non, je ne veux pas te quitter. » Puis, dans un souffle, comme si l’inspiration venait soudainement à lui, il ajouta. « Je n’ai jamais voulu te quitter. »
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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyMer 14 Jan - 19:49

« Non. Non, je ne veux pas te quitter. Je n’ai jamais voulu te quitter. » Elle fronça les sourcils, haussa légèrement les épaules et remua négativement la tête de gauche à droite : « Tu... heu... QUOI ? » bafouilla-t-elle incrédule et complètement désorientée. Bien entendu, elle avait parfaitement compris, Morgan n'aurait put être plus clair, seulement, à cet instant précis, elle se sentait parfaitement idiote. Une chose était sûr, elle s'attendait à tout, sauf ça. Alors ça allait se terminer comme ça ? Il était parti comme un voleur pendant un an, un an sans aucune nouvelle, il suffit qu'il revienne à Miami, qu'il lui face sa "déclaration" pour que Doloress lui pardonne, et qu'ils tournent enfin la page ? Non. Il l'avait blessé, vexé, abandonné, et Doll était rancunière et beaucoup trop fière. Elle voulait lui faire mal, le toucher là où ça faisait, lui faire comprendre que ce n'était pas aussi simple, elle voulait qu'il morfle, comme elle morflait. « Tu crois quoi ? Qu'en un claquement de doigt je vais passer outre tes douze mois d'absence et ta lâcheté ? C'est trop tard, Morgan. Tu comprends ? » dit-elle sur ton étonnement calme. Une fois de plus son orgueil et sa fierté avaient parlé à sa place. Merde. Il ne pouvait pas se permettre de disparaitre un an et lui dire ça. Serait-il au moins venu la voir si elle ne s'était pas présentée au Palms aujourd'hui ? Puis au bout du compte, depuis quand était-il revenu, il y a une semaine, peut être deux ? Quand comptait-il la contacter ? Sans doute jamais. « T'as tout foiré, mon beau salaud. » enchéri-t-elle dans un sarcasme. Elle voulait crier, cogner, pleurer, mais surtout l'aimer et tout arrêter. Arrêter ces cris, ces disputes, cette auto-destruction. Elle voulait lui sauter au coup, enfouir sa tête dans sa nuque, sentir mon parfum, et partir loin. Des clopes, une bière, lui et elle, rien d'autre. Mais rien n'était aussi simple. Elle ne pouvait pas lui pardonner, ou plutôt, elle ne le voulait pas. Ça aurait été trop facile. « C'est terminé. C'EST TERMINE ! Retournes à tes fourneaux crasseux et oublies moi. Je t'aime plus. Je t'aime pas. Et je t'ai sans doute jamais aimé. » lui cracha-t-elle tout en le fixant avec assistance. Puis elle tourna finalement les talons, rajusta son sac à mains sur son épaule, et traversa l'arrière cours en direction de la sortie en pressant ses mains sur sa bouche pour étouffer ses sanglots.

( Désolée pour la médiocrité du post. Mais j'étais en panne d'inspi. Je me rattraperais dans le prochain sujet. )
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MessageSujet: Re: on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv.   on fait pas d'omelette sans casser des oeufs • pv. EmptyMer 21 Jan - 16:32

Morgan savait comment s’y prendre avec Doll. Annoncer les choses clairement était surement la meilleure façon même si elle s’enfuirait ensuite. Il savait qu’elle l’avait entendu et qu’elle ne pourrait s’empêcher d’y repenser. Sadique ? Peut-être dans un sens mais il était sur que son sadisme ferait avancer les choses, d’une façon ou d’une autre. Il détestait ne pas savoir à quoi s’attendre. Bien sûr, il n’avait pas appelé Doloress en arrivant mais maintenant qu’il était face à elle que faire d’autre ? Rester planté là et écouter sa voix de furie ? Surement pas. Il avait quelque chose à dire, et depuis longtemps maintenant. Il avait fallu que ça sorte. Morgan savait bien qu’elle ne deviendrait pas douce la seconde suivante. Elle avait du caractère et c’était bien pour ça qu’il était fou d’elle, malgré ses crises, malgré leurs déchirements, malgré tout. « Tu crois quoi ? Qu'en un claquement de doigt je vais passer outre tes douze mois d'absence et ta lâcheté ? C'est trop tard, Morgan. Tu comprends ? » Oui, il comprenait. Il comprenait qu’il avait absolument tout foutu en l’air. Pas besoin de lui rappeler. Pourtant, elle enfonçait le couteau dans la plaie et le remuait avec un plaisir apparent. « C'est terminé. C'EST TERMINE ! Retournes à tes fourneaux crasseux et oublies moi. Je t'aime plus. Je t'aime pas. Et je t'ai sans doute jamais aimé. » Comment pouvait-elle dire ça ? Comment réussissait-elle à renier toutes ces années qu’ils avaient passé ensemble ? Ils s’étaient toujours déchirés pour mieux s’aimer encore mais rien n’avait jamais pu les séparer pour de bon. Peut-être que cette fois il était vraiment allé trop loin. Un an, c’était beaucoup trop. Il aurait du venir comme sa conscience le lui avait ordonné. Il n’aurait pas du avoir cette fierté maladive parce que maintenant qu’elle avait tourné les talons, il n’était plus sur de pouvoir un jour la revoir. Il la voyait quitter les lieux, dans cette semi-dignité qu’il connaissait tant. Lui, ne pouvait bouger. Il était toujours adossé à la porte de service, fixant l’endroit où elle avait disparu. Son collègue le rappela à la tache. Avec douleur, il quitta cette place pour retourner derrière ses fourneaux crasseux, comme elle disait et continuer à travailler, faire comme si de rien n’était, comme s’il ne l’avait pas encore appelée et qu’il ne comptait pas le faire. Ce n’était pas aussi simple, la ratatouille qu’il préparait ne lui faisait pas oublier cette scène. Il ne pouvait en aucun cas l’oublier puisque de tout façon elle obnubilait ses pensées.

Désolée, c'est vraiment nul =X Mais je me rattraperais aussi dans le prochain sujet =D
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