How are you F*CKING BRITISH BASTARD?? [tout est dans le titre xD]

Penny avait besoin de sa ration quotidienne de Fanta. Déjà deux jours dans cette école de fils à papa bouchés du slip qu'elle se sentait à deux doigts de péter les plombs. Il fallait rester concentrer. Les cours n'étaient pas commencé, il y avait Brettichou, et surtout, la promesse au bout d'un beau diplôme qui lui permettra de danser dans le monde entier. Elle passa donc au Cristal Market (nom pourri by the way) et se dirigea vers le rayon boisson du petit local. En même temps pas de quoi se perdre y a deux rayons. Elle hallucina devant le prix. Incroyable. 2$ la bouteille... Elle secoua la tête et allait prendre le chemin des caisses quand elle aperçut mister Carrington en personne qui se attendait comme un con dehors. Tournant les talons, la jeune fille alla dans le deuxième rayon attraper une bombe de mousse à raser, une petite idée en tête. Elle paya donc 4$50 pour deux malheureuses petites choses, et sortit comme de rien était, ses courses dans son sac. Elle s'approcha alors tout doucement de son ami, préparant sa bombe comme une arme, et lorsqu'elle fut assez proche de lui, elle l'aspergea des trois quart du contenu de la bouteille. "Ahahah qui a l'air d'un con maintenant?" Elle lui fit donc face et un sourire innocent apparut sur son visage. "De retour chez les Bloody americans à ce que je vois, Carrington?" Il avait l'air fin avec toute cette mousse qui dégoulinait sur son visage. "Je crois qu'ils vendent des rasoirs là-dedans", lança-t-elle en montrant du menton le magasin derrière eux. Sympa les retrouvailles.

Jackass avait encore frappé fort cette nuit. Il avait de nouveau démarré une bagarre dans un bar rempli d'américains. "Les gros lards" comme il les appelait. Oui Carrington avait toujours l'élégance d'un lama quand il parlait. Il ne parlait pas, il crachait, vociférait, pestait, générait un tas d'insultes, à une vitesse incroyable. Comme chaque soir, il s'amusait à les emmerder, et voilà comment ça finissait. En grosse bagarre. C'est pourquoi, aujourd'hui, il arborait une splendide entaille sur la lèvre, et un beau cocard. Encore heureux que ses amis aient tenté de lui dissimuler à l'aide de fond de teint, il ne pouvait pas se permettre d'avoir la gueule de Stallone s'il voulait impressionner. Voilà pourquoi aujourd'hui, il avait cherché à se rendre ici, pour faire quelques courses. La soirée d'hier avait mal fini, et il n'avait pas payé sa tournée, du coup, il avait suffisamment assez pour pouvoir s'acheter un max de fioritures, histoire de faire le con, un peu n'importe où.

Mais voilà, alors qu'il attendait sagement ses potes, sagement serait mentir bien évidemment. Une clope au bec, il cherchait à ennuyer chaque personne qui passait, et bien évidemment ça fonctionnait. C'était sans compter que mademoiselle la nouvelle Madonna américaine rapplique, avec sa mousse à raser à la main, et lui en foute de partout. Il enrageait. Alors qu'il se passait la main sur le visage, pour s'essuyer la mousse qui venait dans ses yeux, et enlevant tout le superflu, et répliqua à son tour: "Vraiment pathétique Sterling. T'as oublié ton livre à ce que je vois." Pitoyable jeu de mots. La mousse à raser lui montait-elle à la tête? Possible. Il ajouta ensuite: "Ouais de retour...Mais pas pour toi je te rassure. J'ai bien mieux à y faire ici." Alors qu'on pouvait enfin voir son visage, en dessous du paquet de mousse, et qu'il ressemblait maintenant à quelque chose de bien plus potable, il jeta un regard en coin à Penny, et il attrapa le paquet de chips qu'il avait non loin de lui. Il mangea tranquillement des chips, fourrant ses mains dans le paquet graisseux, et il s'essuya dans les cheveux de Penelope, avec plein de bouts de chips: " Va regarder la télé, Couch potatoe, ça vaut mieux pour toi."

Penny éclata de rire à la reflexion, bien pourri, d'Alex. Livres Sterling, ahahaha. Et bien, l'humour anglais en a pris une bonne dans la tronche à ce que je vois. Même plus capable de faire des bonnes vannes les sujets de mémé Babeth? Oh non, peut-être est-il aux alcooliques anonymes, ce serait certainement pour ça qu'il se serait rammolli du slibard blaguatal... Trève de raisonnement sur le pourquoi du comment de l'absence de second degré du jeune British, Penny se fit surprendre par la main graisseuse de l'étranger qui mima un shampooing avec l'huile des chips. Rhaa, quel enfoiré. Elle allait mêmee lui dire qu'elle l'avait pourtant attendu d'ailleurs, ironiquement bien sur, mais il fallait dire qu'il lui avait bien fermer son clapet. Sa bouche se déforma à cause de son accent anglais ce qui fit reprendre le rire de la belle américaine. Il la relâcha et elle put remarquer qu'il n'avait même pas de barbe. " Ah pardon, pas besoin de rasoir j'avais oublié que tu n'avais pas encore eu tes premiers poils de barbe." Comme elle adorait avoir des potes comme lui. Au moins il ne se prenait pas la tête alors qu'il la connaissait genre à peine. Comme elle aimerait débarquer un jour pour réveiller ces gosses de riches et leur foutre un bon gloubi boulga sur la tronche... Un jour peut-etre lorsqu'il n'y aura pas de profs dans les parages. En attendant, son prochain bizutage lui vint à l'esprit. Elle tira donc l'elastique du pantalon du british et vida le reste de mousse à raser dedans, puis apuya dessus pour bien l'étaler. "Là il y a sûrement matière à raser... Enfin j'espère pour toi!". Puis elle lui fit sentir les cheveux qu'il venait d'enduir de graisse. "Mmmh, ça sent bon hein? Si tu veux je les essorerai dans tes frites d'à midi ça devrait leur donner du goût.!"

On pouvait qualifier Alex de débile, de sans cervelle, de fou, mais on ne pouvait pas lui enlever son humour, qui était quelques fois fin, mais lorsqu'il était froissé, cet humour pouvait se révéler bien plus faible que ce qui n'y parassait. Alex détestait tout ce qui était Américain. C'était pour cela qu'il ne mangeait jamais à Macdo, le célèbre "Macshit" qu'il criait sur tous les toits dans Londres. Malheureusement ici pour quelques années, il se devait tout de même de manger un peu, ce qui lui faisait manger des Chips graisseuses ignobles, qu'il n'aimait même pas. Ne parlons pas de la bière ici, elle était immonde. Mais il fallait bien boire, alors on achetait de la marque de supermarché anglaise, dans le supermarché américain. Elle cherchait à le vexer, mais pour qu'Alex se vexe, il en fallait beaucoup. Toujours en train de rire à la moindre blague, même quand celle-ci le touchait. Il ne riait pourtant pas là: oui mais, c'était particulier. Penny avait le don de se foutre ouvertement de sa gueule, ce qui lui donnait une image de l'anglais qui peinait dans le monde impitoyable des américains, et il ne voulait pas ça. Il ne disait simplement rien en revanche il répondit pour autre chose. "Quand on a même pas encore ses règles, on se la ferme Sterling. Si t'es si intéressée par les poils, qu'est ce que tu fous en Amérique!" Son ton laissait présager une amertume, et pourtant, il était en train de faire de l'humour. Bizarre non?

Alex avait déjà une année de folie bien en tête, il ne la lâcherait pas d'une semelle cette année, elle allait en baver, c'était certain. Tiens toi bien Penelope, le jeune Carrington a bien plus d'un tour dans son sac. Mais elle avait pris les devants, et elle s'attaqua à son pantalon. Il détestait cette sensation dans son boxer. C'était froid, pâteux, mousseux, dégueulasse. Il grimaça, c'est vrai, il grimaça. Mais il ne rétorqua rien du tout, parler pour ne rien dire, ce n'était pas son truc. Alors, il passa à l'action: il s'empressa de porter sa main dans son pantalon, et il en extirpa une bonne poignée de mousse, veillant à bien enlever tout l'excès car ça, il ne pouvait pas le nettoyer devant tout le monde, et il approcha sa main de Penelope, un sourire sadique aux lèvres. "C'est ton jour de chance Penelope..." Il ne la laissa pas s'en aller, oh non! Il l'attrapa et enduit son visage de cette mousse qui provenait de son pantalon - pas d'esprit pervers. Il frotta le visage de l'américaine, en riant: "Alors c'est comment la mousse à raser parfumée au caleçon d'un britannique?C'est pire que les chips non?"

Penny profitait de ce genre de moment. Elle se doutait que cela allait genre très mal finir, mais peu importe. Elle allait sûrement se faire renvoyer par la grande soeur de la fille à papa qui ronfle, j'ai nommé Halpert, notre bien aiéme directrice (a), mais le plus important était de profiter de la vie, et rire était une des priorité de la jeune femme. Alors au diable ce foutu réglement. Au pire elle ne perdrait que 2500 dollars, argent qu'elle avait eu du mal à économiser. Dieu merci, les bourses avaient été inventées par des gens très soucieux des générations futures. Et lorsqu'elle avait pensé qu'elle allait s'en prendre plein la tête, elle n'avait pas vraiment tort. Alex sortit de la mousse de son caleçon, et lui tartina le visage avec. Le salaud. Mais sachant toujours rebondir, Penny ne se démonta pas et s'approcha de lui. Elle l'entoura de ses bras et frotta sa tête toute entière sur le torse et la belle veste du jeune homme qui devait lui avoir coûté bonbon.

"Tu m'as manqué quand même enfoiré." avait-elle dit d'un ton mielleux forcé. Elle le pensait en un sens, mais elle n'allait pas lui faire le plaisir de lui avouer, en tous cas sincèrement. Et alors qu'elle allait se rendre parce qu'elle n'avait plus de munitions, elle pensa à sa bouteille de fanta qui était restée au fond de son sac, et qui, avec l'agitation, devait renfermé plus de gaz que les intestins de Carrington. (a) Elle se saisit de la bouteille, et l'agitant encore un peu, l'ouvrit. Toute la mousse se répendit dans l'air, et notamment sur nos deux compagnons, les recouvrant d'une couche de liquide sucré et collant. Elle se permit de boire une gorgée, histoire de ne pas gâcher totalement, puis vida un peu de la bouteille un peu partout sur le jeune anglais, n'oubliant pas au passage de tirer sur le col de son t-shirt, et d'en laisser couler sur son torse. "Tu n'iras pas à la douche pour rien comme ça"

Oh si qu'il le faisait. Rien n'arrêtait Carrington. Il était un démon pour tous ceux qui tentaient de jouer avec lui. Pourtant il n'était pas méchant. Non, il voulait être le meilleur c'était là le problème. Le meilleur pour faire des conneries, je m'entends. Pas le meilleur à l'école. Vous allez vous imaginer quoi?! Il savait très bien les risques que ça encourait. Elle aurait pu frapper la tête malencontreusement contre un bocal et perdre connaissance, et il aurait eu des problèmes. Mais heureusement pour lui ce n'était pas arrivé, alors il s'esclaffait en la voyant au milieu de toute cette sauce tomate. Le gérant ne comprit rien à l'histoire au départ, et lunatique, il leur demanda de débarrasser le plancher. A.C n'eut qu'un haussement d'épaules en disant: "Alright!" Puis, alors qu'il allait passer la porte, il se retourna, ouvrant la bouche, toisant le gérant qui ramassait toute la catastrophe qui s'était amassée dans la petite épicerie: "Oh fait mec! Tu devrais penser à jeter tes bières, elles sont infectes! Si tu veux avoir des clients, achète de la marque anglaise!"

Puis il sortit derrière Penny, à qui il jeta un coup d'oeil, non pas parce qu'il la mattait, quoique, prenez le comme vous voulez, mais parce qu'elle avait un morceau de verre collé à ses fesses. Ce qui lui enleva un petit rire débile, et il attrapa ce morceau de verre, feignant ensuite de le contempler. Puis elle lui adressa la parole, alors il répondit le sourire aux lèvres: "Je ne perds jamais Livre Sterling, tu devrais le savoir...Si tu voulais que je m'arrête, il fallait t'arrêter." Il était vraiment dans un sale état. Il était vrai qu'il avait morflé aujourd'hui, Penelope n'avait pas eu peur de commencer les hostilités, et voilà comment ça finissait. Puis il reprit: "Enfin bref, qu'est ce que tu veux qu'il t'arrive, il n'a pas ton nom.A moins que tu ne sois une habituée..."

Et il ne s'arrêtait pas de rire. Il riait parce que la jeune femme le rendait hilare. Ah tiens ça faisait mal du verre dans le postérieur? Sans blague, il semblait même pas s'en rendre compte. Il leva les yeux au ciel, et il lui balança: "Façon les filles vous êtes toutes les mêmes, que des chochottes! Mais non je connais pas cette définition, tu peux peut être me l'apprendre!" Il la regardait d'un regard qui voulait tout dire, pire que charmeur. Mais en guise de réponse, il eut le droit à de la sauce tomate en pleine poire. Ca le faisait rire en plus, il était encore plus hilare que tout à l'heure, ça y est, il ne prenait plus rien de mal, il était d'humeur joueuse. Il attrapa un pant du haut de la jeune femme, et il s'essuya dessus, mais pas complètement. Aucun gêne. Il savait bien que tôt ou tard elle reviendrait à la charge. Impossible d'abandonner pour l'un d'entre eux, mais alors comment tout ça allait terminer? Je vous laisse imaginer. Il lui devait une bouteille de Fanta? "Ca s'est ce qu'on verra!" Il fit mine d'être poussé en arrière, et frappé par la jeune femme, et il se retrouva catapulté, par lui même, contre le mur. Se relevant tel un super acteur, il porta la main à sa tempe, qui était pleine de ketchup, mais de manière à ce que l'on croit que c'était du sang, et il porta la main à sa joue, feignant d'être horrifié et il hurla: "OH MON DIEU! VOUS AVEZ VU? CETTE FILLE M'A BATTU!" Il s'approcha d'une veille dame, et il lui montra sa tempe avec insistance, en répétant: "Tu as vu, ce qu'elle m'a fait?T'es témoin hein! Elle m'a frappé tu l'as vue!" Aucun respect, même pour les veilles personnes. Il en faisait des tonnes. Si bien qu'une meute de gens accourut pour voir ce qu'il se tramait.