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 When you inspire me [Privat Nestea]

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Eliott Levingston

Eliott Levingston


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MessageSujet: When you inspire me [Privat Nestea]   When you inspire me [Privat Nestea] EmptyDim 18 Jan - 16:19

« LES RATURES FONT PARTIE DE LA VIE. ON EFFACE ET ON REECRIT SUR UN PASSE MAUDIT. »
L'illustre de l'inconnu ?



    Samedi soir,
    22h et quelques..



Eliott errait de rue en rue, ou plutôt non, de toit en toit car il semblait déconnecté, comme hors de son enveloppe charnel, un peu comme un atome qui n’aurait pas encore trouvé sa stabilité. Son regard ne s’attardait sur aucunes choses, ses gestes étaient confus, même ceux qui ne faisaient que porter à ses lèvres la roulée qu’il se grillait en solo depuis deux minutes ; Seulement.. Le temps lui avait parut incroyablement plus long que ces 120 petites secondes de délice qu’il n’avait eût alors.
Traînant avec son jean -à l’image navrante de ceux qui ont vécus, l’individu était une curiosité comme il n’en existe pas tant de nos jours. Les bras tatoués que découvrait son blouson sans manche, la barbe qui lui mangeait la figure et les bijoux qui encombraient son cou, son poitrail et ses mains lui donnaient un genre mauvais, quelques peu baroudeur. Le genre de type que maman ne serait pas fier d’avoir comme beau fils, mais dont la fille, elle, serait éperdument amoureuse. Oui, ce genre : fantasme, vous voyez. Ce qui précédait toujours Eliott, c’était donc ces clichés. Toujours, jugé sans même être connu, toujours, connu sans même n’avoir rien fait. Il était associé dès le premier regard à ces dealers ou autres junky. Navrant vous dirais je. Enfin, ce l’eusse été si Eliott faisait un temps soit peu cas de ce que pouvait bien penser ou dire les gens.
En effet, et selon sa philosophie de vie, le monde entier ne serait qu’une pathétique palette de nuances de gris, de noirceurs, d’hypocrisies en tous genre. Eliott a peut être bien hérité du pire cynisme qui puisse exister, puisque n’ayant rien à voir avec l’argent et ses excès. Observer, tester, manipuler, tout ça lui a permis de ne constater qu’une chose : que l’homme est faible, instinctivement mauvais, sombre. Toutes les conneries du genre acte désintéressé le font doucement rire. N’importe qui est capable des pires atrocités, pour des raisons toujours plus faiblardes… une fois qu’il eut compris ça, s’en était fini. Très vite vint l’ennui, après un dégoût profond pour l’humanité et ses vices à peine voilés. Noir.

L’homme était pensif, toujours, lorsqu’il s’assit sur une marche en face de sa destination, signalant la fin de son errance. Il regardait au loin les fêtards se presser devant l’établissement du Club Space. Il y avait du monde, beaucoup trop de monde même. Autant vous signaler directement que l’individu Levingston exécrait prodigieusement les foules, ce qui accentuerait sûrement un peu plus un affreux côté grincheux. Avouez qu’il vous répugne à présent ? Toujours pas ?
Le jeune homme se gratta négligemment sa barbe de trois jours qui lui donnait, d’après ses nombreuses conquêtes, un air toujours plus viril, tout en crachant magnifiquement sur les pavés du trottoir. C’était un fait, Eliott n’était pas un model de perfection aristocratique, il avait juste l’honneur de recueillir tous ces petits défauts charmants qui faisait de lui un être exceptionnellement admirable, infiniment marquant et désirable. Ces défauts lui rendaient bien, il les servait donc généreusement.
Solitaire, indépendant de tout. Voilà comment l’on pouvait également qualifier Eliott, mais toujours ces vieux démons le rattrapaient, alimentés par la soif inépanchable de cruauté des habitants de cette ville.
Une dernière nappe de brume l’encercla bientôt, troublante, avant de s’évanouir dans l’atmosphère. Il rejeta au loin le mégot, qui termina sa course dans le caniveau, et se dirigea d’un pas assuré vers la dite boite de nuit..

Ce qui pourrait paraître intrigant ce fut qu’Eliott se retrouve consciencement débarqué en ces lieux malgré toutes les répugnances qu’ils pouvaient lui inspirer de part sa foule, sa musique et ses qualités pour être reconnus comme le plus grand club de danse de la ville –oui, ce n’était pas un secret, Eliott était piètre danseur, si ce n’est en danse africaine ou encore en celle du robot, parfaite réplique de Z-6PO dans Star Wars. Enfin, autant de détails qui faisaient de cet endroit le dernier où le jeune homme aurait du mettre ne serais ce qu’un orteil. Mais alors, peut être bien que d’autres raisons le poussaient à venir se terrer ici. Oui, c’était une évidence.
Elito se fraya un chemin à travers le tas de fourmis qui grouillaient dans la salle pour arriver enfin au bar. De là, il commanda un de ces cocktails d’apparence douteuse mais qui n’était pas si mauvais en fin de compte. Il se retourna un instant pour apercevoir la piste, alors qu’une fabuleuse créature passait près de lui. Il se prit à sourire, mais rejeta l’idée, car il n’était pas vraiment là pour ça.. Cela dit.. Non, non. Il se retourna, souffla et frappa cinq coups sur le haut du bar avant de boire un peu d’alcool, l’air distant. Elle ne devrait plus tarder maintenant…
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Anastazia Berkov
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MessageSujet: Re: When you inspire me [Privat Nestea]   When you inspire me [Privat Nestea] EmptyLun 19 Jan - 16:13

« Si quelqu’un la trouve moche, tu dis qu’on te l’a offerte, ok ? »
« Ou que c’est du Yves Saint Laurent. Personne ne connaît! C’est Français. »
« Toutes les pétasses accros au stylisme connaissent Yves Saint Laurent, Andy. Même toi tu connais, alors que c’est absolument pas ton domaine… »
« Si une fois j’ai regardé Top Mode USA à la té - »
« Et puis d’abord, je m’attendais à un ‘mais personne ne peut trouver tes créations affreuses Nastie’ ! »
« Mais personne ne peut trouver tes créations affreuses Nastie » renchérit immédiatement Tallman, sur un ton volontairement dénué de toute conviction, histoire de titiller l’ego de sa meilleure amie.
« Dis-moi, juste comme ça, tu m’avais pas dit que tu savais jouer la comédie mieux que Pénélope Cruz ? Non parce que là, vraiment, ça laisse à désirer. »
« C’était de l’impro’ ! »
« De l’impro’ très improbable alors » conclut Nastie avec malice, avant de fermer la porte de leur chambre.

Car comme tous les samedis soirs, ou presque, les A² - personne ne sait d’où leur est venue cette idée saugrenue, à vrai dire, personne ne cherche à comprendre le pourquoi du comment quand il s’agit du duo Tallkovien - étaient de sortie. Nastie avait choisi le Club Space pour l’inauguration secrète de sa collection… secrète ; elle s’était dit que c’était l’endroit idéal pour afficher ses travaux en toute discrétion. Mais plus elle avançait, plus elle se sentait défaillir. Et plus elle entendait le bruit de ces satanés talons résonner sur le bitume, plus elle se sentait envahie d’une irrésistible envie de faire demi-tour. Mais c’était sans compter sur la présence - indispensable - d’Andy Tallman, prix Nobel de l’amitié en … bah tous les ans en fait. A quelques pas du Club Space, elle eut comme une illumination - « Je sais ce qui cloche ! » - puis se lança dans un monologue très constructif - « Nos cheveux ! Ça coule de source. Nastie, tu nous as déjà vu avec des chignons ? Niep, laisse moi répondre pour toi je te prie : NON. Allez hop, ça dégage. Ah bah tout de suite ça change tout. » - avant d’afficher ce sourire fier, vous savez, ce même sourire qu’a Maïté à la fin de toutes ses émissions.

Et elle pouvait se le permettre car sa meilleure amie n’avait jamais été plus éblouissante que ce soir-là. Peut-être était-ce dû à ses petits yeux lumineux, brillants désormais d’excitation - ah, l’amour du risque, que voulez-vous -, à son petit nez de schtroumpf, mais peut-être était-ce aussi dû à sa crinière ensoleillée, qui retombait désormais - ce uniquement grâce à Melle Tallman qu’on applaudit bien fort - sur le haut de son buste, faisant ainsi d’autant plus ressortir sa robe noire. De nombreuses légendes - débiles - avaient vu le jour, à propos de la « mysticité » de sa chevelure. Certains - plus débiles encore - la disaient même hantée par les sirènes, ces mêmes sirènes auxquelles Ulysse avait échappé de peu. Et, pire, on lui avait avoué, une fois, la création d’une secte, en l’honneur de ses cheveux. Naturellement, elle avait soupçonné Conroy d'être derrière tout ça. Non sérieusement, vous voyez quelqu'un d’autre, vous ?

Une fois dans l’antre de la boîte, les deux jeunes femmes se séparèrent - une stratégie mûrement réfléchie pour se faire remarquer à divers endroits - : Andie se précipita sur la plus grande des pistes, Nastie, quant à elle, se dirigea vers le bar. Elle se stoppa net lorsqu’elle aperçu un dos qui ne pouvait être que LE dos voyez-vous. Des cheveux qui, de même, ne pouvaient être que SES cheveux à LUI. A chaque fois ça lui faisait le même effet bizarre, assez indescriptible. Et, à chaque fois, elle n’avait qu’une envie : prendre la fuite, s'envoler en montgolfière, prendre une fusée. Sauf que voilà, ses yeux couleur ciel d’été repérèrent AUSSI les cruches fourmillant autour du bar, non pas pour commander une boisson - non, bah non, bien sur que non, sans ça, elle ne les aurait pas repéré - mais pour le bouffer des yeux de plus près, comme s’il était un cookie. Elle reprit donc sa course, ni vu ni connu, l'air résolu et s’incrusta volontairement entre lui et celle qui le collait un peu plus que les autres. Naturellement, elle fit mine de ne pas l’avoir vu et ignora le "hey" de la conne d'à côté.


« J’en reviens pas qu’ils aient pu inviter une star pareille, ici, à Miami, et en plus il signe des autographes à l’entrée. » lança-t-elle sur un ton plus-cruche-tu-meurs, en regardant droit devant elle comme si de rien était. Les trois pots de colle - assurément sponsorisé par U.H.U, c'est moi qui vous le dit - échangèrent immédiatement un regard lourd de sens, genre ‘imagine c’est Brad Pitt !!!’ avant de se diriger naïvement vers l’entrée. Mission accomplie. Nastie ne put réprimer le sourire de satisfaction personnelle qui pointait le bout de son nez et sentit alors un regard mi ‘j’ai compris ton manège’ mi ‘elle ne saurait trop dire quoi en fait’ se poser sur elle. « Quoi ? » fit-elle en prenant un petit air innocent. « C’est pas toi qui aime l’espace ? ». Elle afficha un grand sourire narquois et conclut avec toute la mauvaise foi dont elle était capable. « C’est dans ma nature de faire en sorte que les gens se sentent bien partout vois-tu. »

Sourire. Connexion. Et voilà. C’était inexplicable mais c’était comme ça. C’était là. Elle le sentait bouillonner en elle. Anastazia avait certes réussi à tourner la page mais il restait - et resterait probablement toujours - cette foutu alchimie qui faisait qu’en sa présence, elle se sentait comme avec son double spirituel. Il y avait quelque chose en lui qui la rendait dingue mais pas dingue comme ces cruches hein - encore qu’elle ait eu sa période elle aussi, des années plus tôt, adolescence oblige - non dingue comme quand vous voyez quelque chose que vous savez que vous ne pouvez pas avoir. Sauf que ce quelque chose est dix fois mieux qu’un sac D&C ou qu’une glace au chocolat. Elle en était même venue à se dire que, oui, les parents d'Eliott devaient avoir des problèmes génétiques ou quelque chose comme ça, et qu’il aurait donc en lui une part d’aimant et ô miracle, elle aurait l’autre part. Oui, ça ne pouvait être que ça.

« Un Tequila Sunrise s’il te plaît Billie » lança-t-elle à l’adresse d’une de ses amies barmaid, avant de s’asseoir sur le comptoir, sans la moindre gêne. « Alors Levingston, laisse moi deviner les raisons de ta présence sur mon territoire. » Naturellement, elle exagéra les mimiques propre à toute réflexion puis remarqua l'attitude aguicheuse d'un autre groupe de filles, juste en face d'eux. « Trop facile » rebondit-elle en souriant malicieusement. « Tu es venu prouver au monde entier qu’à presque 30 ans, avec un jean aussi pourri que celui-là, » elle pinça un bout du fameux jean et le secoua légèrement « tu pouvais encore plaire à n’importe quelle fille. » Titiller son ego? Oh oui, elle adorait ça!
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Eliott Levingston

Eliott Levingston


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MessageSujet: Re: When you inspire me [Privat Nestea]   When you inspire me [Privat Nestea] EmptyMer 21 Jan - 21:54

Dingue et plutôt alarmant, fut la pensée primitive de l’individu Levingston lorsqu’il observa l’ensemble des clubeurs. Vrai, ce n’est pas comme si ces lieux représentaient la vertu et la sainteté, sérieux, ce coin regorgeait de gamines mode légères et catins qui ne pensaient qu’à se faire allumer par des tas de gas prétentieux.
Eliott se détourna de cette vision désolante de la jeunesse et retomba nez à nez avec son sage petit verre d’alcool. Enfin, pas tout à fait.
Il avait beau être discret et se donner un air dépassé par les évènements, il se retrouva bientôt entouré d’une armadas de jeunes filles en fleurs qui lui auraient parues charmantes –à ça prêt- en d’autre circonstance qu’à l’intérieure de ce maudit club. Ouais, ni comptez pas, Eliott n’était pas un model de vertu et de sainteté lui non plus mais il avait la décence de ne pas basculer dans un ridicule affolant à se tortiller de bas en haut tout contre une de ces lionnes en chaleurs, voilà tout. Enfin, et pour ne pas vous cacher la vérité du pourquoi Eliott ignorait dès lors ces fillettes qui fixaient sur lui leur regard aguicheur, c’est qu’il n’avait pas pour habitude de racler les restes et d’ailleurs presque aucunes envies de partager le peu de salive qui pouvait bien rester à ces autruches déplumées. Mais en ça et malgré son attitude ferme et déterminée, c’était sans connaître la folie furieuse des adolescentes car l’une d’entre elle s’approcha vers sa gauche –pas faute d’avoir déjà essayer le deal d’ailleurs, il n’avait apparemment rien tiré des leçons de son vécue. Le jeune homme ne pouvait à présent plus évité le canon brun qui stagnait à côté de lui, du rose bariolé un peu partout sur sa figure comme une sorte de barbie. Shit. Dans un mouvement de tête lent accompagné par un souffle irrité, il l’observa quelques seconde d’une manière indéchiffrable, la mine pour le moins inexpressive, se gardant bien d’afficher le même sourire que Miss Shely lui adressait alors.

« On ne sait pas déjà vu quelque part ? » Ce n’est pas que cette question avait le don d’irriter Eliott mais presque. En tant que gérant d’un des plus grands magasins de films et jeux vidéo, il avait souvent le droit à des questions de ce genre, sans grand intérêt à vrai dire. La soirée s’annonçait intenable pour le jeune homme, il but un peu d’alcool pour commencer à se mettre dans l’ambiance légère qui s’annonçait.
« Possible. » Répliqua t-il indifférent et déjà préoccupé par quelques autres pensés. Le ton qu’avait prit notre charismatique enfant ne fut pas sans augmenté l’intérêt que lui porta la brune.
Bien qu’il ne fût pas payé pour faire la cours à des minettes aussi ridicules, il se languissait et ne trouvait d’autre sujet de divertissement. Un petit effort ne mangeait pas de pain à priori, il poursuivit : « C’est quoi ton nom ? ».
Mais alors que la poupée gonflée à bloc commençait à répondre enthousiasmée par cette question, elle ne put lâcher qu’un « Hey ! », soudainement poussée par une élégante blonde qu’Eliott reconnue instantanément. C’était donc ça, il avait bien sentit ce parfum sensuel et suave que portait habituellement sa préférée. Il se prit à sourire, perdue dans un songe, il lui s’emblait qu’il volait…

Efficace comme toujours, Nastie fit disparaître les pimbêches fan de CookiEliott en moins de temps qu’il n’eut fallu pour le dire. Un périmètre de sécurité était dès lors assuré : il y avait bizarrement comme un grand grand vide autour d’eux. Flippante la gamine Berkov n’est ce pas ? Il la regarda soupçonneusement amusé, un sourire en coin. Elle ne pouvait donc pas s’empêcher d’exterminer la proximité d’une des moindres prétendantes du jeune homme. Il adorait ce petit côté jalouse de contrefaçon de la jeune femme car d’une part il lui rendait service –toujours, n’ira-t-on pas dire le contraire, et d’autre part il s’en sentait réellement flatté.

« Quoi ? »

Cet air innocent lui allait si faux que, si il fut dans la nature d’un Levingston tel qu’Eliott, celui-ci aurait très certainement éclater de rire à l’instant. Il n’en fit rien fidèle à lui-même , il se tu, déjà Ana continuait :

« C’est pas toi qui aime l’espace ? … C’est dans ma nature de faire en sorte que les gens se sentent bien partout vois-tu. »

Eliott n’aimait guère que l’on se moque de lui, mais il est vrai que lorsqu’il s’agissait d’Anastazia il ne disait rien, préférant ne pas s’attarder sur les points qui la mettrait, en la connaissant bien, très vite en rogne. De toute manière, ils avaient prit l’habitude de se taquiner, et cette réplique en faisait intégralement partie de toute évidence. Il ne dit rien, mais ses yeux rendirent le parfait écho de cette pseudo attaque verbale.
C’était étrange comme lui, un être si peu sociable et dénué de tout intérêt autre que lui et sa personne et les quelques rares choses qui arrivaient à l’intriguer, avait pus avoir autant de complicité, d’atomes crochus, avec cette jeune femme enjouée, parfois excentrique et absolument bavarde. Ils s’opposaient en tout quoi, c’était fou comme relation. A croire que la maxime du « Les opposés s’attirent » fonctionnait à merveille dans ce cas là, lui qui avait toujours crus au « Qui se ressemblent s’assemblent » pourtant..

Bavarde oui. C’était un des traits caractériels principaux de Nastie qui s’en donnait à cœur joie à l’heure qu’il était. Elle le saoulait de ces paroles qu’elle enchaînait sans trop attendre de réponses, mais Eliott était tenace, et comme accroché à ses lèvres rougies par le rouge à lèvre qu’elle avait étalé divinement bien en sûrement trois secondes devant son grand miroir de chambres d’étudiantes. Entre temps, elle se trouva assise sur le bar, sans gène et commanda un Tequilla Sunrise. C’est qu’Ana savait se vieillir en temps voulu, sa mine pourtant candide n’empêchait pas le serveur, pourtant habitué à la voir et certainement à la draguer, à lui servir de l’alcool interdit pourtant au moins de 21 ans. Ouais mais en y réfléchissant un peu, qui consommaient pour des sommes astronomiques et avaient l’audace de bouger leurs culs tous les soirs -ou presque- ici bas ? On vous le donne en mille, les étudiants et étudiantes de l’université la plus proches, j’ai nommé Miami Classic Bal School bien sûr.
Assez parler de ces dégénérés d’école supp. –qui vous vous doutez, bien qu’il y ait un côté extrêmement important à étudier, dégoûtait Eliott- et revenons en au fait.
Ne serait ce pas une attaque pour tester son ego que lui infligerait là la jeune femme. Parce que s’en avait tout l’air. D’ailleurs encore une fois, observé par un petit quatuor de nanas plus au devant, Nastie ne put s’empêcher d’avoir un geste tel que lui prendre le pantalon de manière soudaine, pour couper court à tous fantasmes de la part de ces gamines TROPemballéesparlemectatouélàaubar.

« Alors Levingston, laisse moi deviner les raisons de ta présence sur mon territoire. Trop facile. Tu es venu prouver au monde entier qu’à presque 30 ans, avec un jean aussi pourri que celui-là, tu pouvais encore plaire à n’importe quelle fille.»

Ba ouais, la preuve en était que beaucoup trop de mirettes l’accablaient de leurs longs battements de cils. Elles étaient fascinées par le male, sans aucun doute (a).
Buvant un peu de son mélange alcoolisé, il répliqua l’air de ceux qui veulent plaisanté mais qui ne savent pas vraiment comment si prendre (l’air gauche en gros, ce petit défaut était irrésistible) :

« Eh laisse mon jean tranquille tu veux. Je te signale que c’est le même vieux truc que je portais la première fois qu’on c’est rencontrés. Il avait pas eus l’air de tant de déplaire à l’époque.. »

Aïe. Voilà peut être pourquoi Eliott préférait parler en monosyllabe. Dès qu’il essayait d’aligné ne serait ce qu’une phrase « verbe, sujet, complément » à peine, il foutait tout en l’air. Putin de bordel d’humour de merde.
Il faut savoir que, généralement, lorsque les deux amis faisaient référence au passé, le sujet était toujours plutôt délicat, c’est comme si il sentait un pincement étreindre le cœur de sa protégée. Anastazia trouvait toujours le moyen de rattraper ces erreurs en tentant d’en rire, après tout de même un long silence confus.
Ce soir, elle n’aurait pas le temps de rire, ou même de pleurer qui sait. Il se leva et, à la hauteur de la jeune femme même si elle se trouvait sur le comptoir, il posa une main sur son épaule, rassurante et affectueuse et releva son menton avec son index. Il lui sourit confiant.
« Désolé gamine.. ». Ce surnom associé à Nastie n’avait jamais rien eut de péjoratif, c’était comme ça, ces petits trucs qu’ont souvent les amis de longues dates et qu’ils aiment à cultivés pour augmenter leur complicité. Gamine comptait dans ce sens.
Son sourire ce transforma en mimique moins grave et peut être un tantinet taquine.

« Enfin laisse moi tout de même te signifier que ton territoire n’est pas bien chaste et vertueux pour une jeune fille ayant tout juste 19 ans et qui se trouve apparemment seule.. Qui sait quel type aux arrière pensées douteuses pourraient t’aborder sérieux.. »

Ces yeux étaient rieurs, c’était beau et infini. Elle ne manquerait pas de répliquer, il espérait qu’elle jouerait son rôle de fausse capricieuse/boudeuse/vexée, c’était cool à chaque fois et cela aurait finit de détendre l’atmosphère..
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Anastazia Berkov
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MessageSujet: Re: When you inspire me [Privat Nestea]   When you inspire me [Privat Nestea] EmptyVen 23 Jan - 15:23

Les gens affluaient de toutes parts : certains étaient encore frais, ils se préparaient à passer la nuit sur la piste de danse pour y exercer le DD - ndlr, DD, discipline pas-encore-nationale consistant à danser et draguer en même temps - espérant ainsi satisfaire leur côté malsain, d’autres, un peu plus vicieux, pratiquaient ce que Nastie avait pris l’habitude d’appeler « la chasse à distance » - ils prenaient place au bar ou en tout cas restaient en retrait, choisissaient méticuleusement leur proie et ne l’attaquaient qu’une fois vulnérable et, last but not least, les zombies, parfois violents parfois inoffensifs - dormir sur le comptoir n’a jamais fait de mal à personne n’est ce pas - qui se ressemblaient tous, qu’ils soient bourrés, shootés ou les deux.

Chaque samedi donc, elle assistait au même spectacle, et chaque samedi, aucun de ces monstres, que l’on pourrait pourtant croire sortis tout droit de la bouche de l’Enfer, ne l’effrayait. Il y avait en elle quelque chose d’angélique, quelque chose proche de l’insouciance, mais multiplié par 30, qui la rendait absolument aveugle. Le risque qu’impliquait la présence d’une blonde platine dans un monde aussi obscur que celui-ci ne lui était par exemple jamais venu à l’esprit. Et pourtant, Dieu sait qu’elle était souvent tombée sur des lourds, elle avait même failli finir dans des endroits louches, avec des types encore plus louches que Michaël Jackson, enfin, inutile de vous faire un dessin.

Ce soir-là, la fête battait son plein : la sono venait de monter d’un cran, pour le plus grand plaisir de ceux qui, entre-temps, s’étaient improvisés danseurs professionnels, l’alcool coulait à flot et les « collés-serrés » ne tarderaient pas à se transformer en début d’ébats publics. Nastie observait tout ce remue-ménage d’un œil distrait, peu concerné - bah oui parce qu’il avait quand même l’attractif CookiEliott juste à côté d’elle, voyez-vous -, ce qui ne l’empêcha pas de se dire, intérieurement, qu’elle avait bien fait de venir, pour lui. Ou pas. Car son sentiment d’agrément s’envola aussi vite qu’un rossignol apeuré. Il venait de conjuguer leur passé au présent et ça, c’était vraiment le genre de trucs qu’il ne fallait pas, jamais, lui faire.

Confuse, elle baissa aussitôt la tête et essaya tant bien que mal de dissimuler sa gêne derrière ce qui pourrait être, ma foi, une pseudo forme de narcissisme genre « j’ai-vraiment-les-plus-belles-chaussures-du-monde », malheureusement, son attitude, bien que partie d’une très très bonne intention, ne fit qu’empirer la situation et rendit le malaise plus palpable encore qu’il ne l’était déjà. Elle se souvenait parfaitement de leur première rencontre, de ce fameux œil-à-œil - à défaut de pouvoir avoir un tête-à-tête avec lui -, et de toutes les autres fois, où elle squattait le rayon films romantiques durant des heures et des heures - la honte - juste parce que ce putain de rayon se trouvait en face de la caisse. Et donc d’Eliott.

Berkov revint brutalement à la réalité lorsqu’il releva son menton et esquissa un léger sourire, plus forcé que sincère, parce qu’elle gardait un arrière goût amer dans la bouche, un parfum désagréable - entendez par là sa référence à leur passé. Le mot ‘gamine’ parvint alors jusqu’à ses oreilles, il résonna agréablement dans toute sa tête, la sauvant in extremis d’une chute irrévocable vers l’abysse des souvenirs. Elle se sentit soudain envahie par une douce euphorie ; elle adorait le voir prononcer ce mots autant qu'un enfant aime assister à un feu d’art artifice. Car Eliott, c’était ça, à ses yeux. Une explosion de mots, de couleurs, de sentiments. Une explosion éphémère certes, mais dont on gardait tout de même un souvenir intarissable. A chaque fois.


« Qui sait » fit-elle, l'air mystérieux et provocateur à la fois, alors qu’il venait de la mettre en garde. « Peut-être même que ce type est en train de me parler ». Elle afficha alors un sourire taquin, à la limite du mesquin, parce qu’elle savait pertinemment qu’il ne s’y attendait pas et qu’elle venait de le prendre à son propre jeu.

« Peut-être même que d’ici deux petites secondes » commença-t-elle avant d’engloutir le fond de son verre. « Je vais inviter ce type à danser ». Elle posa son verre, descendit du comptoir, se planta devant lui, les mains tendues dans sa direction, avec le sourire le plus magnétique qui puisse exister. Eliott n’aimait pas danser. Elle le savait. Elle se devait donc de mettre toutes les cartes de son côté, y compris celle du charme. Mais, parce qu’elle le savait capable de tout - et qu’elle avait à tort ou à raison la nette impression que son joli minois ne suffirait pas - elle préféra en rajouter une couche, histoire de. « A moins bien sûr que le type en question préfère laisser une jeune fille tout juste âgée de 19 ans, seule, sur un territoire loin d’être, je cite, chaste et vertueux ».
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